L’affaire de l’arrestation par Facebook a fait la une des journaux internationaux en septembre 2009. Les médias sociaux se développant si rapidement et devenant si populaires, il était étonnant de considérer qu’un simple clic de souris pouvait conduire à une arrestation. L’histoire complète a bien plus à faire, bien sûr.
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Qu’est-ce que piquer sur Facebook?
Une façon de se connecter rapidement avec les gens sur Facebook consiste à utiliser la fonction de poke simple. Si vous cliquez sur le lien poke sur le profil d’une personne, cette personne reçoit un message sur sa page d’accueil indiquant que vous l’avez poussée. Pensez-y comme un signe de la main à quelqu’un dans la vraie vie – ce n’est pas exactement un message personnel ou même une demande d’ami, c’est juste un moyen rapide de lui montrer un peu d’attention.
Vous pouvez toucher n’importe qui sur Facebook, pas seulement les personnes avec lesquelles vous êtes ami. Lorsque vous arrivez sur une page de profil, le lien pour pousser cette personne se trouve sous sa photo de profil. Une fois que vous avez cliqué sur ce lien, il vous sera demandé de confirmer que vous souhaitez bien envoyer le poke.
Il est possible d’empêcher les pokes de personnes qui ne sont pas sur votre liste d’amis en les limitant dans vos paramètres de confidentialité. Essayer de comprendre tout cela s’avère difficile pour de nombreux utilisateurs, car les paramètres eux-mêmes ne sont pas toujours intuitifs à parcourir, même pour les utilisateurs Web chevronnés.
L’arrestation sur Facebook
Le 25 septembre 2009, une femme nommée Shannon D. Jackson a été arrêtée à son domicile à Hendersonville, Tennessee, pour avoir violé une ordonnance de protection. L’ordonnance, qui est en principe identique à une ordonnance d’interdiction, a été déposée contre elle par Dana M. Hannah, pour des motifs qui n’ont pas été divulgués.
L’ordonnance de protection précisait que Jackson ne devait avoir aucun contact personnel avec Hannah, y compris «téléphoner, contacter ou communiquer autrement» avec elle. Bien que cela indique normalement un contact en personne ou un contact direct, l’avènement des sites de réseautage social tels que Facebook a élargi la portée.
Hannah affirme qu’elle a été poussée sur Facebook par Jackson et a offert une impression de sa page d’accueil Facebook comme preuve. Cette simple forme de communication a provoqué l’arrestation, et l’affaire est maintenant sur le point d’être soumise à un grand jury. S’il est reconnu coupable à la suite de cette arrestation sur Facebook, Jackson risque près d’un an de prison et une amende pouvant aller jusqu’à 2500 $.
Le fardeau de la preuve
Le principal problème en essayant de prouver que Jackson a effectivement poussé Hannah est qu’il n’y a aucun moyen de savoir si elle l’a fait elle-même ou si quelqu’un d’autre dans sa maison ou son lieu de travail a fait le geste. De plus, comme il n’y a pas d’horodatage ni d’horodatage sur les pokes, il est impossible de savoir si cela est arrivé avant ou après l’émission de l’ordonnance de protection. Les avocats de Jackson ont déclaré qu’ils croyaient que quelqu’un avait piraté son compte, créé un compte d’imposteur, ou quelqu’un d’autre s’était connecté en tant qu’elle et avait effectué le coup.
Le personnel de Facebook devra très certainement s’impliquer, au moins pour essayer de confirmer quand le poke a été envoyé. D’un autre côté, piquer quelqu’un sur Facebook est clairement une tentative de prise de contact, surtout lorsque vous considérez que vous devez confirmer que vous voulez vraiment envoyer le poke avant qu’il ne passe.
Suivre la technologie
À mesure que la technologie et les réseaux sociaux progressent, de plus en plus de cas comme celui-ci sont susceptibles d’apparaître. Avec autant de personnes qui s’inscrivent et partagent des informations personnelles en ligne, il devient plus facile de trouver et de contacter à peu près n’importe qui, qu’ils souhaitent être contactés ou non.
À lui seul, un simple coup de pouce sur Facebook ne devrait pas être considéré comme du harcèlement. Cependant, lorsque ce coup survient après qu’une ordonnance de non-communication a été émise, la loi a été enfreinte et la situation devient plus grave. Mme Jackson l’a appris à ses dépens, mais elle ne sera probablement pas la dernière personne à avoir des ennuis à cause des gaffes des réseaux sociaux.
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