Comment les grands leaders peuvent prospérer dans une crise – La startup
De nouvelles compétences en leadership
WLorsque les entreprises traversent une crise, le degré d’incertitude est élevé. Dans cet environnement, les gens souffrent en raison d’une perte de contrôle perçue. Le rôle du leadership consiste donc davantage à remplir cet espace incertain afin que les adeptes puissent comprendre ce qui se passe. Si les travailleurs ressentent un plus grand sentiment de contrôle, avec un peu de certitude, ils sont beaucoup plus susceptibles d’être efficaces et concentrés sur le travail à accomplir.
Pendant une crise, les dirigeants doivent être plus patients et indulgents avec les suiveurs.
Le défi de la communication est exacerbé par le manque d’interactions face à face au bureau. Au départ, les équipes auront du mal à reproduire le flux naturel de communication dans un environnement distant. Les dirigeants doivent donc s’adapter rapidement, car la gestion et le leadership au quotidien se font en face à face. Cela peut être intuitif.
La phrase ‘gestion en se promenant», Ne s’applique plus aujourd’hui. Ceci est d’autant plus difficile que le leadership efficace est déclenché par des signaux sociaux dans l’environnement de travail. Les interactions aléatoires qui permettent aux dirigeants d’évaluer l’énergie et l’humeur de l’entreprise ne sont pas si faciles à distance.
Il incombe aux dirigeants de trouver de nouvelles façons de détecter les signaux sociaux tout en travaillant à distance. Certes, c’est plus difficile dans une arène numérique, d’où l’importance du temps gestion et communication. Les points à l’ordre du jour sont beaucoup moins importants que de toucher la base avec des employés clés, individuellement.
Le travail à domicile entraîne toute une série de défis auxquels les dirigeants doivent faire face. Par exemple, les employés peuvent être épuisés par le calendrier sans fin des appels vidéo. Dans cet environnement, il peut s’avérer plus difficile de gérer une charge de travail qui laisse peu d’espace pour les temps d’arrêt.
Les dirigeants ont tendance à travailler de longues heures, mettant les besoins de leurs abonnés en premier. Mais il est essentiel qu’ils prêtent attention à leur bien-être personnel.
Une enquête de École de médecine de Harvard ont constaté que 96 pour cent des hauts dirigeants ressentent des signes d’épuisement professionnel, dont 33 pour cent en font état, à l’extrémité extrême du spectre.
La plus grande crise de santé dans la mémoire vivante est à nos portes, avec un désastre économique à venir, il est donc vital que les dirigeants prennent soin d’eux-mêmes. Une liste de tâches sans fin laisse peu de temps pour réfléchir et récupérer, ce qui est très important. Burnout ne sert personne.
Bien-être au travail
Workplace wellness peut avoir un impact positif sur l’ensemble de l’organisation. Les leaders émotionnellement intelligents tendent soigneusement à leurs propres réserves émotionnelles. Il leur incombe donc de veiller à ce que leur équipe fasse de même. Les dirigeants doivent être très explicites à ce sujet, en donnant aux autres la permission de s’assurer que cela passe par l’organisation.
Si une organisation veut être résiliente, la gestion de l’énergie par l’autosoins est un must. Chacun doit gérer ses réserves émotionnelles lors d’une crise.
Un véritable investissement doit être fait pour favoriser le bien-être au travail. Dans de nombreuses organisations, le «bien-être» peut ressembler à une réflexion après coup facultative, un budget RH discrétionnaire, mais il doit maintenant être absolu. C’est un investissement.
Le bien-être devrait faire partie d’un programme où les équipes peuvent partager les routines. Aujourd’hui, elle fait partie de la gestion des crises, certainement pour la durée de la pandémie mondiale. Les dirigeants devraient redoubler d’efforts sur le bien-être.