Comme une mauvaise habitude, éviter les relations verbalement abusives peut être difficile pour quelqu’un qui en a déjà vécu une dans le passé. Trop souvent, la violence verbale peut être négligée comme une mauvaise humeur, une dispute ou rejetée comme «à quel point cette personne est».
Table des matières
Conscience du problème
Le caractère insidieux de la violence verbale peut laisser à la fois l’agresseur et celui qu’il abuse de l’ignorance de la gravité du problème. Par exemple, dénigrer régulièrement les réalisations d’un conjoint ou d’un ami n’est qu’une forme de violence verbale. L’agresseur peut penser qu’il plaisante ou taquine, mais si son ton et son langage corporel indiquent le contraire, c’est de l’abus. Alors, comment éviter une relation verbalement abusive si elle est si difficile à reconnaître?
Retirer les œillères
La première étape pour éviter une relation abusive est d’apprendre à reconnaître les signes de violence. Le manque de respect, les commandes, les insultes sont quelques signes. Vous devez croire que vous méritez mieux. Psychology Today offre une excellente liste de conseils sur la façon d’identifier les signes avant-coureurs d’un agresseur avant d’en devenir sujet. Le blâme, le sarcasme, la mesquinerie, le ressentiment et un air de supériorité sont tous des signaux d’alarme indiquant que la personne avec laquelle vous êtes impliqué peut être un agresseur.
Décidez de la manière dont vous souhaitez être traité
Si vous êtes dans une relation de violence verbale, chercher des conseils pour apprendre de meilleures façons de communiquer est une option si les deux parties y sont ouvertes. Cependant, même si votre partenaire n’est pas ouvert au counseling, vous devez décider comment vous souhaitez être traité. La première étape pour éviter de futurs incidents ou relations de cette nature est de fixer des limites.
Définition des limites
Vos limites personnelles commencent par votre attitude sur la façon dont vous devriez être traité et comment vous traitez les autres. Vous ne confiez pas vos opinions à une autre personne et vous recherchez une communication claire lorsque vous parlez. Le vieil adage «dites ce que vous voulez dire et pensez ce que vous dites» est important ici.
Il est facile de se fâcher et de dire: «Si vous recommencez, je vais vous tuer», mais vous ne voulez pas vraiment dire que vous allez tuer l’autre personne, vous voulez simplement dire que vous serez vraiment bouleversé.
Choisissez vos mots avec soin
Les mots détiennent un pouvoir particulier dans une relation, à la fois dans ce que vous dites et dans ce que vous permettez aux autres de vous dire. Par exemple, si quelqu’un vous donne un surnom dégradant et que vous «l’acceptez», vous dites que c’est un comportement acceptable. À sa racine, la violence verbale affaiblit votre sens de soi. Qui vous êtes est important, reconnaissez cela et ne laissez pas les autres diminuer cela avec des mots.
Supposez de bonnes intentions, mais ne faites pas d’excuses
Comme indiqué ci-dessus, la plupart des agresseurs ne réalisent même pas qu’ils sont verbalement abusifs. Vous pouvez supposer que votre ami ne veut pas vous faire vous sentir mal avec tous ses compliments du revers de la main, mais ne l’excusez pas de le faire. Alerter quelqu’un d’autre sur ce que ses paroles vous font ressentir lui donne l’occasion de se rétracter et d’améliorer son comportement. Lui dire vous donne également la possibilité de vous retirer de la relation s’il ne modifie pas ses choix.
Ne regardez pas de l’autre côté
Peu importe si la violence verbale vient de votre conjoint, de vos parents, de votre meilleur ami ou de votre patron, vous devez décider que vous êtes digne de respect et de courtoisie. Modélisez le même comportement que vous souhaitez recevoir et reconnaître lorsque vous êtes vous-même devenu celui qui offrait de la violence verbale. Faire honte à un autre ou utiliser des commentaires coupants pour faire valoir votre point de vue crée une pollution émotionnelle selon le Dr Steven Stosny. Surmonter ces habitudes peut conduire à une communication et des relations meilleures et plus saines.
Évaluez régulièrement vos relations
Tout comme votre santé ou votre voiture, des contrôles réguliers peuvent vous alerter des signes avant-coureurs potentiels d’abus qui surgissent dans votre relation. La conscience de soi et les limites sont cruciales, mais comme nos limites personnelles peuvent être flexibles avec ceux qui vous sont chers, poser les questions relationnelles suivantes peut vous aider.
- Vous sentez-vous mieux ou pire lorsque vous êtes ensemble?
- Leur attitude semble-t-elle trop négative à propos de tout ou simplement de vous?
- Comment vous sentez-vous lorsque vous êtes sur le point de les voir?
- Avez-vous l’impression d’être le seul à sacrifier vos besoins?
- Vous sentez-vous à l’aise d’exposer vos besoins ou vos désirs?
- Avez-vous l’impression d’avoir une voix dans la relation?
- Vous sentez-vous valorisé?
Répondre honnêtement à ces questions de base peut vous aider à identifier la santé de votre relation et si vous avez retombé dans des habitudes potentiellement néfastes. Soyez prêt à reconnaître que tout le monde glisse de temps en temps, mais rappelez-vous que si ce n’est pas ainsi que vous voulez être traité, alors il est temps de revoir vos limites et de vous éloigner de la relation.
Rechercher une aide extérieure
Il est toujours acceptable de demander de l’aide lorsque vous en avez besoin, que ce soit un groupe de soutien pour vous rappeler que vous êtes digne ou des conseils personnels pour vous sortir d’une mauvaise relation. Il est important de se rappeler que le bonheur en vaut la peine, tout comme vous.
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