Classez ceci sous des nouvelles qui sont bonnes pour tout le monde – sauf les escrocs.
Vendredi, la FCC a adopté sa première règle (ouvre dans un nouvel onglet) ciblant le spam textuel qui afflige tous les utilisateurs de téléphones portables depuis des années. La FCC exigera désormais des fournisseurs de services mobiles qu’ils « bloquent certains messages texte robotisés qui sont très susceptibles d’être illégaux », indique l’annonce.
Plus précisément, cela signifie des SMS provenant de numéros « peu susceptibles d’envoyer des SMS », y compris des numéros invalides, non attribués ou inutilisés, et de numéros que les abonnés n’ont jamais envoyés ou qu’ils n’utilisent pas pour envoyer des SMS.
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Pour aider à identifier les expéditeurs de messages texte frauduleux, la FCC exige également que les fournisseurs, leurs partenaires et leurs sous-traitants « établissent des points de contact » pour ces numéros afin que les expéditeurs puissent « interroger les messages texte bloqués », poursuit le bulletin.
De 2015 à 2022, les plaintes annuelles de robo-text sont passées de 3 300 à 18 900, soit une augmentation de 500 %, selon la FCC. Mais vous le savez déjà car vous avez probablement reçu une tonne de SMS frauduleux ces dernières années.
Les robotexts sont plus sournois que les appels automatisés. Bien que les appels automatisés soient ennuyeux, ils sont plus faciles à repérer et à ignorer. Les destinataires du texte peuvent être plus disposés à ouvrir le texte, ce qui est parfois suffisant pour exposer une cible obscure car il peut vérifier votre numéro auprès des escrocs.
Ensuite, cliquer sur un lien dans le texte du bot – peut-être à partir d’un numéro inconnu avec le même indicatif régional, un message qui semble provenir d’une banque ou une notification de livraison de colis – pourrait conduire à une tentative de fraude ou installer un logiciel malveillant sur le téléphone.
Dans l’annonce d’aujourd’hui, la FCC sollicite également les commentaires du public sur une proposition visant à combler une lacune qui précise que les protections « ne pas appeler pour s’enregistrer » s’appliquent également aux messages texte. La règle adoptée entrera en vigueur six mois après son approbation par le Bureau de la gestion et du budget et sa publication au Federal Register. Il faudra donc un certain temps pour que cela prenne effet, mais l’aide est en route.