Les retombées de la pandémie sont pires pour les femmes
Mon petit but non lucratif est un microcosme, et un très privilégié à cela, d’un phénomène mondial.
Alors que les économies du monde entier commencent à sortir de l’hibernation forcée provoquée par COVID-19, les médias regorgent d’histoires sur la difficulté de la transition pour les femmes.
La crise a durement frappé les femmes depuis le début, avec des pertes d’emplois dans des domaines tels que l’éducation et la garde d’enfants, la vente au détail, les services alimentaires et l’hospitalité. Au Canada, femmes avec enfants de moins de six ans connu la plus grande perte de revenu.
Si nous ne faisons pas attention en tant que société, le fait que les enfants soient à la maison et que quelqu’un doit s’occuper d’eux pourrait signifier que même les femmes qui ont réussi à conserver leur emploi sont obligées de réduire leurs heures de travail ou même de quitter le marché du travail entièrement. Je connais au moins une mère d’un jeune enfant qui se demande si elle pourra continuer dans le secteur sans but lucratif exigeant.
Je suppose que cela ne devrait pas être une surprise lorsque de nombreuses études ont montré que, dans le meilleur des cas, les femmes dans des partenariats hétérosexuels assument toujours plus des deux tiers des tâches de garde d’enfants.
Je suppose que c’était trop d’espérer que le fait d’avoir tout le monde à la maison ferait apprécier à tous les exigences de la garde d’enfants et de l’éducation. Au lieu de cela, nous risquons de faire un pas en arrière en termes d’égalité des sexes et de cheminement de carrière.
Je ne peux pas m’empêcher d’imaginer mon père dire à ma mère « on a besoin de toi à la maison maintenant. »